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L'ére du digital pour la finance
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  • Responsable éditorial de plusieurs sites internet dans une banque, mon objectif est de vous aider à faire le tri dans les informations délivrées sur le web pour retenir l'essentiel, l'utile ...
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14 décembre 2010

Les internautes ont-ils pris le pouvoir ?

Voici une réflexion personnelle sur la prise de pouvoir des internautes.

Ce qui se dit :
Toutes les études tendent à nous démontrer que nous assistons avec le web 2.0 à une prise de pouvoir des internautes sur les marques. On prétend que désormais ce sont eux qui font le contenu (1). Si avant ils consommaient simplement les contenus des sites internet des marques, ils ont effectivement changé d’attitude et d’habitude. Ils deviendraient, selon certains, à leur tour rédacteurs, réécrivant les contenus et les relayant sur leur blog ou sur leur page Facebook dans le but de partager des connaissances. Certains internautes seraient même parfois plus experts que les marques. Encore faut-il qu’ils aient une audience pour les « écouter ».

Ce que l’on constate en réalité :
Pour ma part je crois que dans certains domaines cela peut être vrai, même si aujourd’hui les blogueurs se sont professionnalisés ou plus exactement certains professionnels (consultants, créatifs, planer stratégiques, etc…) sont devenus des blogueurs professionnels (c’est d’ailleurs pourquoi les médias n’hésitent plus à les citer comme source d’information)
Là encore, je pense qu’il s’agit d’une posture de consultants, de professionnels qui veulent donner une réalité concrète aux comportements sur les réseaux sociaux. Cependant, cette réalité est très généraliste. De plus, les consultants ont, de mon avis personnel, tendance à gommer une partie des risques avec des discours maîtrisés (il faut, on doit …) qui produisent de l’inquiétude chez les dirigeants.
La vraie révolution du web 2.0, de mon point de vue, c’est qu’il replace l’usager au cœur d’internet et des entreprises. Les modes de communication ont changé. La communication unidirectionnelle (de la marque vers le consommateur) fait désormais place à une communication multidirectionnelle. Elle n’est plus à sens unique. Chacun des acteurs s’exprime et les internautes ont désormais des médias visibles pour s’exprimer et faire rebondir les informations qu’ils reçoivent. Les entreprises s’adaptent plus ou moins rapidement et certaines réagissent. Si dans un premier temps elles ont observé le phénomène, elles sont de plus en plus souvent invitées par des consultants, des professionnels de la communication, les pouvoirs publics voire leurs dirigeants à réagir et investir ces réseaux à leur tour pour ne plus être de simples spectateurs et se retrouver dans la situation des internautes passif de l’ère du web 0.1.
Partout (2) on annonce qu’une révolution est en marche : les réseaux sociaux deviennent un passage obligé pour les marques afin d’exister sur internet car ces derniers sont de véritables carrefours d’audience.
« Aujourd’hui vous devenez une marque à partir du moment où vous bloguez, Facebookez, LinkedInez, Twittez et YouTubez. » (3) Comme tout le monde, je ne peux que constater que les réseaux sociaux, viennent aujourd’hui, compléter les sites de marques notamment pour créer du buzz grâce à la viralité. Ils représentent également de formidables « boosters » pour doper les audiences (nombre de visiteurs, pages vues, temps passé) à condition d’avoir une vraie stratégie et d’accepter un certain changement.
En effet, une marque qui entre sur les réseaux sociaux n’a plus le contrôle sur tout ce qui se dit et s’expose plus fortement que celles qui font le choix de ne pas y aller. Tous ses propos seront surveillés, décortiqués et commentés par les internautes, et les clients mécontents pourront y trouver là un exutoire avec un public plus ou moins important (le nombre de fans ou de « j’aime », d’abonnés…), spectateur de leur règlement de compte.
De plus, du fait de la nature ouverte des réseaux, la marque nourrit la concurrence avec les informations qu’elle met à disposition avec le risque de dévoiler ainsi sa stratégie commerciale (conquête, cible ...)
(1) Profils des contributeurs des réseaux sociaux :  les créateurs 13%, les critiques 19%,  les collectionneurs 15%, les spectateurs 34%, les sociables 19% , les spectateurs 33%  - Charlene, Josh BERNOFF, Remy FIORENTINO, and Sarah GLASS « Social Technographics: Mapping -Participation In LI Activities Forms The Foundation Of A Social Strategy », Forrester, Avril 2007
(2) Médias :TV, presse, magazine spécialisés, internet …
(3) Le marketing @ l’ère des réseaux sociaux ? - Essentiel communication

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